Un laboratoire… Il rappelle celui d’I comme
Icare d’Henri Verneuil, qui y dépeint l’Expé- rience de Milgram. Un candidat administre à un
quidam, qui lui est parfaitement inconnu et ne
lui a jamais fait le moindre mal, des décharges
électriques d’intensité croissante jusqu’à ce que
sa conscience enfin se révolte contre l’ordre ar- bitraire, pervers et cruel. On y apprend, in fine, que les décharges étaient factices et que le seul
cobaye était le tortionnaire improvisé, dont on
étudiait le degré de soumission aux ordres qui
émanent d’une autorité. Jusqu’à présent, ça
marche. ZOG peut désormais décréter l’évacuation immédiate d’une ville, ordonner l’exode
massif de toute une région. Déversée à jets continus par la télévision, la justification sanitaire paraît, d’ores et déjà, suffisante à une frange de la
population. Plus besoin de divisions blindées, de
carpet bombing bienfaisant et libérateur pour
semer la ruine et la désolation. Les Maîtres de
la Finance apatride et vagabonde s’en chargent
sans coup férir.
Cela peut toutefois changer, car au milieu de
la pénurie et du chaos décidés par les Maîtres
du Monde, on appelle de ses vœux, contre la dé- mocratie totalitaire, une insurrection populaire
aussi brutale et aussi déterminée que les malfai- teurs qui l’auront provoquée. Reste à espérer
qu’elle aura la lucidité de ne pas se tromper
de cible… Car les intérêts de certains ne sont
assurément pas les nôtres, et ce n’est pas notre
civilisation qu’ils défendront.
Une bonne nouvelle toutefois : grâce au « gé- nocide bienveillant » dixit Kissinger, organisé
par refus de dépistage dans les maisons de re- traite, le financement des retraites de nos an- ciens est en passe d’être résolu.
l De Jean-Yves SOULIER :
ERREUR DE CALCUL
Erreur de calcul d’un facteur 10 dans l’article
de Jean-Julien Stempffer (en page 9 de RIVAROL du 1er avril 2020) : avec une mortalité
de 500 à 600 000 personnes par an (le chiffre
de 612 000 dans l’éditorial est plus juste), ce
ne sont pas 14 000 mais 1 400 décès qui sont
en moyenne à déplorer quotidiennement en
France (1680 avec le chiffre de 612 000 décès).
Avec 400 à 500 victimes quotidiennes du Covid19 la surmortalité est de 30 %, ce qui n’est
pas négligeable même si elle n’atteint pas pour
le moment les 50 à 60 % de nos voisins latins
d’Italie et d’Espagne. [NDLR : Oui, il s’agit bien
d’une erreur de calcul qui nous a malencontreusement échappé. Nous présentons toutes nos excuses
à nos lecteurs. J. B.]
L’événement que nous connaissons et qui
durera au moins jusqu’à la mi-mai n’est pas
anodin. Le bilan sera supérieur à celui de la
canicule de 2003, nos aînés payant à nouveau
logiquement le plus lourd tribut du fait de leur
extrême fragilité.
Sans nier les efforts logistiques et l’énergie
déployée par les personnels de santé, l’Armée,
la Police et les transports publics sortis bruta- lement de leur grève contre la réforme des re- traites, nos gouvernants manipulent de nouveau
les chiffres en décomposant le nombre de tués à
l’hôpital et dans les EHPAD, en s’attardant sur
les petites variations du nombre de personnes
placées en réanimation. Ainsi, entre le 3 et le 4
avril, on limitait le nombre de morts à 441 en
hôpital, on réévaluait celui en EHPAD et on re- voyait à la baisse le nombre d’entrées en réani- mation, mais c’est bien plus de 1000 personnes
qui avaient trépassé dans la journée. Dans
toutes les statistiques on ne donne cependant
pas le nombre de personnes sortant vivantes de
la réanimation. On ne connaît pas les chances
de survie d’un patient placé en réanimation.
Pour l’heure, la France est dans la statistique
mondiale de ces six premières semaines de crise.
Une personne sur 800 est touchée. Une personne
sur 110 000 dans le monde en mourra. Suffisant
pour sidérer les masses, insuffisant pour se sen- tir concerné et sentir le vent du boulet. La crise
reste pour beaucoup ce spectacle rythmé par les
chaînes d’information en continu.
Au moment où la crise semble alors sous
contrôle se posent effectivement beaucoup de
questions dont celle de savoir comment on a pu
en arriver là. La France et nos grandes métro- poles offrent pourtant un terreau propice à la
propagation de virus. Nos métros, bus, RER,
TGV et autres Thalys, quand il ne s’agit pas
par exemple des avions d’EasyJet, sont des pou- belles ambulantes. Reconnaissons-le, la Mairie
de Paris qui dispose peut-être de plus d’engins
de nettoyage que l’Armée française de blindés
opérationnels passe inlassablement nettoyer
des rues qu’inlassablement les propriétaires de
chiens viennent aussitôt souiller. Le Parisien fai- néant, de la racaille importée au bobo égocen- tré, en passant par le cadre trop pressé, ne fait
plus les dix à vingt mètres qui le séparent d’une
poubelle et jette tout par terre. Des bidonvilles
de Roms se reconstituent sous le métro aérien.
Les rats que d’indécrottables bisounours ne
voulaient pas tuer pullulent à la tombée de la
nuit voire en plein jour dans les parterres de la
Mairie du XIIIe
, avenue René Coty, à la sortie
de la station Stade de France.
Longtemps je me suis demandé si tout sim- plement la peste, la peste pulmonaire, n’était
pas de retour tant j’ai du mal (comme Jeanne
Smits dans Reconquête) à croire en l’avatar de
l’effet papillon, à une fine gueule dégustant sa
chauve-souris rôtie ou son ragoût de pangolin,
au rassemblement d’évangélistes certes très
tactiles, aux supporters d’un match de foot où,
quoi que l’on en dise, les effusions restent limitées et loin de l’intimité des soirées d’un DSK.
J’ai du mal à croire que le virus saute comme un
pou ou une puce de tête en tête pour y proliférer
à la vitesse grand V. Des puces qui en revanche
infestent les matelas des taudis parisiens et sont,
elles, aussi vectrices de la peste.
l De Régis B. :
LES HONTEUX PRIVILÈGES
DES SUPERMARCHÉS
Je suis frappé de l’injustice des mesures d’autorisation d’ouverture des commerces. En effet, le gouvernement a autorisé les commerces
de première nécessité, à savoir l’alimentation,
les postes d’essence (alors qu’on ne peut plus
rouler librement, mais sans doute le montant
des taxes est-il irrésistible) et les tabac-presse
(est-ce dû au monopole d’État sur le tabac,
ainsi qu’aux taxes sur le tabac et les jeux ?). De
fait, les supermarchés peuvent poursuivre leur
activité comme si de rien n’était. Ainsi, s’il est
impossible d’acheter un article de papeterie,
de droguerie, un outil ou un effet vestimentaire
auprès de nos commerçants habituels, cela est
permis au supermarché.
À titre d’exemple, je suis allé récemment
acheter du grain pour nourrir mes poules. Le
commerçant m’a signifié qu’il avait le droit de
vendre des produits d’alimentation animale ou
humaine, de même que des graines potagères,
mais qu’il lui était interdit par la Préfecture de
vendre les outils, vêtements de travail, accessoires ou graines d’ornement associés. Oserai-je
mentionner que des plants de fleurs, des outils,
etc. sont toujours librement en vente au supermarché ?
Ainsi, les supermarchés profitent-ils des restrictions actuelles, les achats étant forcément
effectués en quasi-totalité chez eux. Ils risquent
donc de survivre seuls aux mesures qui nous
sont imposées, et pourront continuer librement
d’écraser les producteurs en imposant leurs
conditions. Il convient de rappeler que les supermarchés accumulent leurs profits, non tant
de la vente des produits en rayon, mais par les
marges arrière, les participations imposées à
leurs catalogues publicitaires, et, surtout, au
prêt à court terme permis par les délais de rè- glement de leurs fournisseurs.
Il s’agit là d’un point que je n’ai vu aborder
par personne mais qu’il me semblait important
de mentionner.
l De Florence MRAI, auteur de Candide au
pays d’Allah :
JE NE COMPRENDS PAS !
Je remercie Jérôme Bourbon pour son éditorial du 1er avril 2020 sur la suppression actuelle
des messes, y compris celles de Pâques, et ce
pour une durée indéterminée. Je suis hallucinée, je ne comprends pas. J’habite en France
près du Mans, il y avait là trois messes traditionnelles, celle de la Fraternité Saint-Pierre, celle la
Fraternité Saint-Pie X et une messe sédévacantiste. Je connaissais bien les trois chapelles et là,
tout à coup, il n’y a plus rien. J’ai vécu ma foi
dans les catacombes de la « terre d’Islam » et je
croyais aux sermons et conférences des retraites
sur la primauté de la Foi et sur l’héroïcité des
vertus dans l’adversité. J’ai amené des Bibles en
« terre d’Islam », encourant six mois de prison,
et là on me dit que je dois me contenter de regarder une messe en streaming via mon PC car
le clergé traditionaliste n’a pas assez d’imagination, de courage, de foi, de pugnacité, de fermeté de caractère et de conviction pour ruser,
inventer et contourner habilement les ordres de
ce “gouvernement”. Vraiment je ne comprends
pas. Qu’a-t-on fait de l’exemple des Vendéens,
des prêtres réfractaires, des saints et des martyrs ! D’autant plus qu’actuellement on ne
risque pas l’échafaud ! J’ai mal pour le Christ !
- DROIT AUX LETTRES —
JOYEUSES ET SAINTES FÊTES DE PÂQUES !
Malgré les difficultés actuelles, malgré l’épidémie et son cortège de malades et
de morts, malgré le rude confinement qui nous est imposé depuis plus de trois
semaines et pour une durée indéterminée, et qui nous isole de nos familles et
de nos amis, malgré aussi l’interruption à peu près totale du culte public et la
fermeture des églises et des lieux de pèlerinage en Europe et quasiment dans
le monde entier, là encore pour une durée inconnue, toute l’équipe de RIVAROL
souhaite à ses lecteurs de très joyeuses et saintes fêtes de Pâques. Dans la joie
du Christ ressuscité qui est le Chemin, la Vérité et la Vie.
Même si le courrier tourne actuellement au ralenti, vous pouvez nous envoyer
du courrier postal et des chèques pour les abonnements et les réabonnements et
pour toute commande, en écrivant aux Editions des Tuileries, 19 avenue d’Italie,
75 013 Paris. Utilisez de préférence les lettres T pour les réabonnements. Toute- fois, compte tenu des blocages partiels des services postaux, du nombre réduit
de jours effectifs de distribution du courrier, il reste préférable actuellement, pour
tous ceux qui le peuvent, de nous régler par Paypal ou par virement bancaire
pour toute commande. C’est plus rapide et plus sûr. On peut nous régler par Pay- pal en allant sur notre site boutique-rivarol.com.
Comme convenu, nous continuons chaque mardi, et pendant toute la durée du
confinement, à mettre en page accueil de notre site rivarol.com, le PDF intégral du
nouveau numéro de RIVAROL en consultation gratuite. Il suffit de le télécharger
en cliquant sur l’image de la une du journal. Vous pouvez aussi envoyer à jerome- bourbon@yahoo.fr une demande gracieuse d’envoi hebdomadaire du PDF à votre
adresse électronique, comme l’ont déjà fait un certain nombre d’entre vous, et ce
pour toute la durée du confinement.
Nous encourageons tous ceux qui le peuvent à prendre un abonnement nu- mérique à 80 euros l’année, à nous aider à traverser cette phase très délicate
et d’une violence inouïe pour la presse écrite, en nous faisant des dons, soit
par virement bancaire, soit par Paypal en allant sur la page accueil de notre site
rivarol.com à la rubrique Faire un don. Nous vous redonnons nos coordonnées
bancaires à la Banque postale pour ceux qui préféreraient faire des virements :
IBAN : FR 33 2004 1000 0104 5321 9K02 048. BIC : PSSTFR PPPAR
Par ailleurs, nous maintenons partout, en tout cas là où les marchands de jour- naux restent encore ouverts, la distribution de RIVAROL, ainsi que la distribution
du numéro à tous nos abonnés papier par voie postale. N’hésitez pas, en faisant
vos courses alimentaires, à continuer à acheter RIVAROL chaque semaine dans
les rayons intégrés des supermarchés, ou dans les kiosques, tabacs, magasins et
maisons de la presse qui le vendent et qui sont encore ouverts. Selon les derniers
chiffres à jour dont nous disposons (au 6 avril 2020), 87 % des commerces de
presse sont actuellement ouverts dans le pays, même si leurs horaires d’ouverture
ont souvent été réduits : c’est le cas de 91,5 % des marchands, de 0,3 % des Re- lay, de 97,7 % des rayons intégrés des supermarchés, de 62,9 % des kiosques, de
47,8 % des enseignes culturelles et de 83,7 % des points de vente complémentaires (épiceries, boulangeries, tabacs, etc.). Nous sommes actuellement la seule
publication de l’opposition nationale paraissant au moins une fois par semaine à être
présente en permanence chez les marchands de journaux en France, le quotidien
Présent ayant renoncé le 25 mars et pour une durée indéterminée à toute vente en
kiosques et l’hebdomadaire Minute ayant définitivement disparu le 5 février dernier.
Plus que jamais, dans la tempête, il nous faut être et durer.
Téléphonez-nous au 06-40-87-72-79 ou écrivez-nous directement un courriel à
contact@rivarol.com ou à jeromebourbon@yahoo.fr en cas de difficulté de réception
du journal ou pour toute autre question. Nous vous renverrons le ou les numéros non
reçu(s). Si votre s’abonnement s’interrompt à cause de la lenteur du courrier, téléphonez-nous, on le prolongera automatiquement pour toute la durée du confinement
dans l’attente de la réception ultérieure de votre règlement.
On continue coûte que coûte. Haut les cœurs !
Joyeuses et saintes fêtes de Pâques à tous ! Que Dieu vous garde !
Jérôme BOURBON.
N°3419 — 8 AVRIL 2020 — RIVAROL 3
CE QUI EST terrible
dans les controverses entre scientifiques — mais c’est
aussi vrai dans d’autres
domaines —, c’est qu’il
nous est totalement impossible de décider avec
certitude qui a raison, qui
a tort. Si les scientifiques
de renom s’écharpent,
comment nous autres, qui
n’y connaissons rien ou
pas grand-chose, pourrions décider où est la
vérité ? Et ne parlons pas
des politiques, des philosophes ou des journalistes, toujours prompts à
croire et à raconter n’importe quoi. Analysons les choses froidement. La chloroquine est-elle le médicament miracle qui pourrait guérir le
Covid-19 ?
L’ÉTRANGE
PROFESSEUR RAOULT
Le professeur Raoult, son équipe et
ses nombreux soutiens l’affirment.
Beaucoup de médecins, de scientifiques
de renom, ne le croient pas et évoquent
même un manque de rigueur scientifique, voire une imposture. Beaucoup
ont souligné que l’étrange professeur,
qui se donne volontiers une apparence
de gourou, et très engagé dans le sio- nisme, avait affirmé avec force, au dé- but de la pandémie, que le virus chinois
n’était pas le plus inquiétant, niant la
gravité de la menace. On a beaucoup
évoqué des études et des tests qui, se- lon Raoult, validaient ce traitement.
Oui mais, dit Xavier Lescure (propos
confirmés par une majorité de viro- logues), infectiologue à l’hôpital Bi- chat-Claude-Bernard à Paris, l’étude
pilote réalisée par le professeur est
« méthodologiquement délirante », par- lant de « honte scientifique », insistant
sur le fait qu’un chercheur peut avoir
des convictions, mais pas de certitude.
Le doute doit le guider. Or Raoult, de
façon selon lui incompréhensible, n’a
pas respecté les protocoles de base per- mettant de valider l’effet d’un nouveau
médicament. Parmi ces conditions, il y
a la constitution d’un échantillon rigoureusement représentatif des patients,
tirés au sort, les tests permettant de mesurer l’effet placebo, etc.
Didier Raoult a publié, vendredi
27 mars, une nouvelle étude avec un
échantillon un peu plus important que le
précédent mais cependant faible de 80
patients. Il apparaît que sur ces 80 cas,
78 ont été guéris. Oui mais une majorité
avait une forme bénigne du Covid-19.
Le professeur a cette fois-ci suivi davantage les recommandations méthodologiques tout en refusant (pourquoi ?)
de soumettre l’étude à un comité de
lecture scientifique international reconnu comme sérieux par le milieu.
Malheureusement cette deuxième étude
présente, de façon incompréhensible, le
même défaut que la première : aucun
groupe de contrôle ou groupe témoin
n’a été mis en place dans cet essai clinique, ce qui paraît insensé. Constitué
de patients qui ne reçoivent soit aucun
traitement, soit un placebo, ce groupe
de contrôle permettrait de mesurer
l’efficacité du traitement testé. Sans
groupe de contrôle, il est difficile, voire
impossible, d’établir une comparaison
pour déterminer si c’est bien le traitement qui est à l’origine de l’amélioration. Echantillon de patients trop petit,
pas de groupe de contrôle, protocoles
scientifiques non respectés, manque de
rigueur, cela suscite évidemment des
controverses et des suspicions.
A l’image de nombreux
médecins et chercheurs,
le professeur François
Balloux de l’University
College de Londres, a ainsi tweeté en réponse à un
message enthousiaste qui
qualifiait d’“énormes” les
conclusions de l’étude :
« Non, ce n’est pas
énorme, j’en ai peur ».
Et puis, comment ne pas
songer à certaines bizarreries. Entre autres, il fut
accusé, en 2006, d’erreurs
grossières dans certaines
publications. Fraude
scientifique ou manque
de rigueur ? se demande
un hebdomadaire qui lui
consacre un article fouillé. Didier Raoult se retrouvera interdit de pu- blication pendant un an
par l’American Society for
Microbiology, une société
de recherche qui contrôle
les journaux scientifiques
les plus prestigieux du do- maine.
Si le professeur Raoult a
raison, tant mieux, espérons-le, ce serait vraiment
merveilleux pour les malades gravement atteints
ayant ainsi un sérieux espoir de guérison, et il faut alors s’en réjouir et l’en
féliciter. Mais s’il a tort, ce que nous
ignorons à ce stade, il rejoindra alors la
longue cohorte de scientifiques de haut
niveau, voire de Prix Nobel, qui ont divagué parfois gravement, certains ayant
même été soupçonnés de baguenauder
aux confins de la tricherie, voire de la
folie.
STRASBOURG :
LE VIRUS S’EN PREND
À LA COMMUNAUTÉ JUIVE
Je l’évoquais dans le récent RIVAROL : le professeur Raoult, propagateur
de la chloroquine, qu’il affirme pouvoir utiliser pour vaincre le Covid-19,
a noté une forte surreprésentation juive
parmi les malades de l’épidémie. Cette
information vient d’être confirmée par
le grand-rabbin de Strasbourg, Harold
Abraham Weill, qui a déclaré selon le
Times of Israël qu’il pensait qu’une majorité des 20 000 membres de la communauté juive de Strasbourg pourrait
avoir été infectée. Il a précisé à la radio de l’armée israélienne qu’une personne juive était morte et qu’au moins
20 autres étaient dans un état grave,
sous sédatifs et sous respirateur. Onze
des treize rabbins de la ville seraient
tombés malades, et un se trouverait
dans un état grave. Lui-même aurait
été diagnostiqué positif et a été malade
pendant plus de deux semaines, mais
se sent bien maintenant. Un mort pour
une communauté de 20 000 membres
majoritairement infectée, cela paraît
bien peu. Mais le rabbin Weill a déclamé que la propagation du virus à travers
la communauté juive était « un phénomène vraiment effrayant. Combien de
personnes ont été infectées ? Je crois
que peut-être 50 %, peut-être 60 % ou
70 % ». Bon, n’y aurait-il peut-être pas
un tout petit peu d’exagération dans ces
chiffres ? Mais quelle pourrait être la
cause de l’explosion du nombre de personnes infectées ? Ce seraient, d’après
lui, les fêtes de Pourim que les juifs
strasbourgeois ont célébrées ensemble
récemment. Le virus s’en serait donné
à cœur joie. Mais la communauté fait
face, raconte le grand-rabbin. Elle a organisé des programmes d’apprentissage
et de loisirs en ligne pour le public,
qui fonctionnent tous les jours du matin au soir, ainsi que des prières communes en ligne. Oui mais, attention, un
vent mauvais ne serait-il pas en passe
de se lever ? Le grand-rabbin a ajouté
que la prévalence de la maladie dans la
communauté avait conduit à certaines
expressions d’antisémitisme, les Juifs
étant accusés de propager la maladie.
« Certaines expressions d’antisémitisme » ! Lesquelles ? Où ?, quand ?,
qui ?, comment ? Décidément, toujours
le sens de l’exagération…Toujours le
goût du roman.
No comments:
Post a Comment
اكتب تعليق حول الموضوع